ENSEIGNEMENT N° 009 : LA PLACE DES OFFRANDES
Enseignement n° 009
QUELQUES PENSEES SUR LA PLACE DE L'OFFRANDE
DANS LA VIE DU CHRETIEN
(II Corinthiens)
LA LIBERALITE :
Le véritable Chrétien ne devrait jamais parler d'offrande comme si on lui imposait un devoir légal. Dans les Communautés évangéliques, l'offrande doit être spontanée ; elle représente ainsi le niveau de vie spirituelle des membres. Les païens apportent des sacrifices aux pieds de leurs idoles inanimées, et s'en vont sans crainte. Un sacrifice fut exigé à CAIN (Genèse 4 :3), mais son offrande des fruits de la terre fut rejetée. Pour nous les chrétiens, c'est une double offrande que nous avons à présenter. Celle du véritable culte de louange, le fruit des lèvres qui confessent son nom, et celle de la bienfaisance et de la libéralité (le partage des biens accordés par Dieu), sans lesquels le culte n'est qu'obéissance légal sans fruit.
Dans ce monde, ce que l'on construit n'est que passager et de courte durée. Les briques et les monuments disparaissent avec le temps. Les investissements bancaires ou autres sont précaires (Hébreux 13 : 15-16).
Si l'on veut placer un trésor sur un fondement solide, pour en devenir actionnaire, il faut être enfant de Dieu. Tant de Chrétiens vivent comme si la vie éternelle était un mythe qui ne les préoccupe que pendant une heure par semaine ! (Mathieu 6 :33). Dieu, nous ayant rachetés, n'a pas seulement le premier droit sur nos vies et sur nos biens, mais il a un droit sur tout ce qui est le meilleur (Exode 22 : 29-30 ; 23 :19).
Nombreux sont ceux qui estiment que la dîme est une ordonnance de l'Ancien Testament. Les Chrétiens n'en sont pas exempts comme s'il s'agissait de contribuables ayant de trop faibles revenus pour être imposables.
La position du Chrétien est tout à l'opposé de cet exemple. Il appartient au Maître, il est bon esclave. Il se doit tout entier au Seigneur. Les préceptes de l'Ancien Testament (Nombres 19 :12 – 13) sont dépassés par les riches exhortations du Nouveau Testament. Il s'agit d'être conséquent et de savoir que chaque chrétien doit considérer le dix pour cent de ses revenus comme un minimum à offrir au Seigneur. L'inspecteur des contributions exige des comptes biens tenus, et le Maître de notre salut n'en demande pas moins. « Que chaque premier jour de la semaine, chacun de vous mette à part chez lui, accumulant selon qu'il aura prospéré afin que lorsque je serais arrivé, il ne se fasse pas alors de collectes » (I Corinth. 16 : 1-4). Quelle promesse pour ceux qui veulent obéir (Proverbes 3 : 9-10).
Bien souvent les œuvres missionnaires reçoivent les vêtements et des articles qui n'ont plus aucune valeur aux yeux des donateurs et encore moins pour l'œuvre ; objets trouvés, sales, démodés, on ne peut que les mettre à la poubelle en se souvenant des paroles que l'Eternel adressaient à Israël : « Vous offrez sur mon Autel une nourriture souillée et vous dites : en quoi t'avons-nous profané ? » (Malachie (1 : 6-8).Oseriez - vous offrir une bête infirme comme cadeau à un Gouverneur ?
Ce qu'il a de meilleur. Il veut nous combler de tous ses bienfaits. Mais avant de nous faire confiance, il eut savoir si nous lui faisons confiance (Malachie 3 : 7-10), s'il est vrai que nous considérons les intérêts de son royaume comme les plus importants de notre vie (I Chroniques 29 : 23). Comme on ne s'aperçoit pas toujours tout de suite de la réponse divine, mais ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un Homme aura semé, il le moissonnera aussi » (Galates 6 : 7 – 12).
Notre première responsabilité est envers la maison de Dieu (Galate 6 : 9 -10). Nous donnons à Dieu et non aux Hommes. Quand un don est fait à un missionnaire où à un serviteur de Dieu, ce dernier le reçoit non de la main de l'instrument humain, mais directement de la part de Dieu, ce qui est une pensée solennelle. Il doit savoir, lui aussi, qu'il aura des comptes à rendre au Maître de la moisson.
Quelle merveilleuse expérience avons-nous faites en connaissant la joie de donner comme Dieu conduit à le faire (II Corinthiens 3 :7), de ressentir cette paix immense qui remplit le cœur même si les ressources restantes sont minimes ! Souvent, nous avons pu lui demander : « Seigneur, donne-nous de quoi donner » Seigneur, donne – nous de quoi donner » (II Corinthiens 3 : 8-10). Il a répondu afin que de nouvelles traites soient tirées à la banque du ciel. Ce sont des expériences personnelles à partager entre le Maître et l'âme. Elles font « toucher l'invisible » et savoir qu'il est là, à nos côtés, mêlé à tous les aspects de notre vie pratique. Ainsi, petit à petit, notre vie se lie à la sienne, unie pour tout. Et nous comprenons alors le véritable sens de ce que signifie « marcher dans l'amour », afin d'être nous-mêmes « une offrande et un sacrifice à Dieu, un parfum de bonne odeur ». (Ephésiens 5 : 2).
Le Révérend Abel NKO'O II